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Comme dans les peintures de Rembrandt
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où la lumière est orientée
pour asseoir les contours.
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La touche finale de La fiancée
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était l'excellente bande-son
de Franz Waxman.
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Une distribution idéale pour un scénario
particulièrement bien écrit
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et une merveilleuse musique de film.
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L'une de ses meilleures musiques de film
pour Hollywood dans les années 30.
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Pour le prologue, la séquence
entre Byron et Shelley un soir d'orage,
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Waxman a composé
un joli menuet d'époque,
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qui traite de la vie oisive et tout
en finesse qu'on découvre à l'écran.
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Alors que Byron fait un retour
dans le passé en racontant l'histoire,
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le menuet se transforme
en fugue endiablée
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pour illustrer les atrocités
et les horreurs de l'histoire
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avant de revenir au menuet
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qui nous restitue
l'ambiance des salons de l'époque.
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La musique exprime
beaucoup de choses.
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Parfois légère,
elle peut aussi renforcer l'émotion,
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mais, souvent dans ce film,
elle est soutenue.
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La structure musicale
de Waxman est wagnérienne.
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Il crée un thème pour chaque
personnage ou passage importants.
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Ce sont des progressions thématiques
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qui accompagnent ou annoncent
l'entrée d'un personnage
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ou signalent sa présence
quand il est hors champ.
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C'est presque un opéra.
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Où le leitmotiv est utilisé
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pour associer une phrase
ou une mélodie à une personne,
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à un personnage ou à un autre.
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Le thème du monstre reprend 4 notes
qui semblent reproduire son grognement.
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C'est comme si Waxman avait observé
sa prestation et s'en était inspiré.
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Pour la fiancée, on trouve une mélodie
de 3 notes très emphatique et exotique.