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quand j'allais me coucher.
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Certains gamins -
de sept, huit ou neuf ans -
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connaissent le scénario par cur.
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Grâce à la vidéo, le film
a envahi le salon de tout un chacun,
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et se trouve même en DVD.
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Ça facilite son accès.
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Il est indémodable et tout public.
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C'est un excellent film,
l'uvre d'un maître.
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C'est un film
dans lequel les performances d'acteur,
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notamment celles de Karloff,
Elsa Lanchester et Ernest Thesiger,
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ont transcendé
toutes les autres de cette époque.
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Des performances excellentes,
dignes d'un opéra.
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Et si quelqu'un veut
un jour étudier un film
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pour analyser comment un réalisateur
y insuffle sa propre personnalité,
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La fiancée en est le parfait exemple.
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En le regardant, on a l'impression
de passer la soirée avec James Whale,
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de disséquer son esprit, ses idées
et sa remarquable personnalité.
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On y retrouve tout ça.
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Comme une soirée
en compagnie de Jimmy.
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1935 fut une grande année pour l'horreur.
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En plus de La fiancée,
il y a eu Le monstre de Londres,
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Le corbeau, La marque du vampire et
Les mains d'Orlac. Tous des classiques,
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mais La fiancée de Frankenstein
les surpasse tous.
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James Whale devait
réaliser La fille de Dracula,
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une comédie noire et baroque
encore plus scandaleuse que La fiancée.
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Mais le scénario fut rejeté par la censure.
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On a raté la fille,
mais il nous reste la fiancée
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et on peut en être très reconnaissants.
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C'était Joe Dante.