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"de ce style européen.
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"C'est comme si ce lourdaud
de Dostoïevski
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"filmait ces personnages."
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Un truc comme ça.
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Ford a dû supplier
ce furoncle de la civilisation,
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ce microbe
qui n'aurait jamais dû exister,
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de le laisser finir le film.
Il me l'a dit.
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C'était affreusement gênant
pour lui.
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Au début, les hommes patrouillent,
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il s'arrête, se cache.
Les torches... Bien.
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Bien pourquoi?
Grâce à la réverbération aveuglante
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sur les 4 ou 5 mètres de mur
derrière les hommes aux torches
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et les 2 ou 3 mètres de mur
devant eux. C'est très subtil.
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Il n'y a pas de décor, rien.
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La lumière venant de l'arrière
se reflète sur lui...
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Cet homme s'arrête...
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La torche...
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L'autre est là derrière...
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Une lumière renvoie l'autre,
juste ici!
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II s'en va, le noir.
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Joli travail,
ça fonctionne très bien.
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Car on a affaire à un artiste.
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Comme vous le savez,
August était directeur de la photo.
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Tout est tourné en intérieur.
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Dans le film, il n'y a pas de rue,
c'est un décor.
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D'où le brouillard.
Ça faisait éternuer tout le monde.
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C'est le plateau où j'ai tourné
Shock Corridor.
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Ils ne l'ont même pas laissé
tourner à la RKO.
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Mon couloir ïasile
était sa rue.
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Un jour, on y était ensemble.
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Il me disait: "Voilà l'église,
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"voilà le quartier général.
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"Dans le coin, ils sortaient
du QG des Black and Tan."