:51:02
Regardez ce jeune général !
Il vole déjà des chevaux.
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Il raconte toujours
comment il a ramené la fille du train.
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Voyons comment tu vas
la descendre de la colline !
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Tu te moques de moi.
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Attends, Joaquín !
Je te porterai sur mes épaules.
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Regarde, Anglais !
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Regarde ce torero ! Il pleure !
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Ne te moque pas.
Il m'a parlé de sa sur.
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Il a appris hier qu'elle était morte.
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Maintenant, je suis ta sur, Joaquín.
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Nous t'aimons tous, maintenant,
nous sommes ta famille.
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- Oui, y compris l'Anglais. Pas vrai ?
- Évidemment.
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Tu as entendu, mon garçon ?
L'Anglais est ton frère.
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- Nous sommes tous frères, Joaquín.
- Merci, Anglais.
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Ne t'inquiète pas,
je te ramènerai un cheval.
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- Et un pour Maria aussi.
- Et moi ?
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Je dois t'embrasser pour un cheval ?
Je n'embrasse pas souvent un torero !
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Tiens ça, Anglais,
pendant que je l'embrasse.
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Regardez ! Il a peur d'un baiser
comme il peur des taureaux !
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Ne te moque pas.
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Quand j'embrasse, c'est pas
comme une "sur" ! Pas besoin de ça !
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Ne sois pas si brutale, Pilar.
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Je t'aime beaucoup,
mais pourquoi es-tu si brutale ?
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À ton avis, petite ?
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- Repose-toi, Pilar, tu es fatiguée.
- Tais-toi, on ne t'a rien demandé !
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Tu penses
que je suis une vieille femme, non ?
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Assieds-toi !