:25:02
On est trop habitués à se battre.
:25:04
Mais on ne sait plus
contre qui se battre.
:25:07
On sent la tension ambiante.
:25:11
Tous ces combats
et cette haine, égarés...
:25:16
Vous dirigez votre haine
contre vous-même.
:25:22
Un jour peut-être,
on passera à la vitesse supérieure.
:25:26
On recommencera peut-être
à apprécier la vie, hein ?
:25:31
Vous peignez quoi ?
:25:34
J'ai fait une peinture murale
pour la Work Projects Administration.
:25:37
C'est une bonne formation.
:25:40
J'ai cru qu'il n'était pas net.
:25:43
Puis, j'ai changé d'avis.
C'était un interlocuteur agréable.
:25:47
Je ne sais plus de quoi on a parlé,
:25:50
mais on a beaucoup parlé de base-ball.
:25:53
Il avait dû passer dans le journal...
:25:55
On parlait toujours
quand son amie est revenue.
:25:58
Ils voulaient que je dîne avec eux.
J'étais partant.
:26:02
J'ai dû accepter.
:26:05
Mais elle devait se changer,
alors on l'a attendue chez lui.
:26:10
Je ne sais plus
combien de temps on a parlé
:26:13
avant que Monty et Floyd n'arrivent.
:26:17
Soudain, mon état a empiré.
:26:21
Tout s'est mis à tourner.
:26:24
Pas mal, fiston.
:26:26
Pas mal.
:26:29
Tu sais ce que je ferais
avec du pognon ?
:26:32
J'irais m'acheter
trois bouteilles de ce truc-là.
:26:37
Trois bouteilles d'un coup !
:26:42
Je vais te dire un truc...
:26:45
Je connais peu de civils
qui inviteraient des soldats chez eux.
:26:51
Je vais te dire...
:26:53
Un type qu'ose pas inviter
un soldat chez lui, il est nul !
:26:59
Carrément nul !