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Et j'aime beaucoup sa réaction
au salut de son hôte.
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Elle demande : "Vous vous amusez ?"
Et lui répond : "Je viens d'arriver."
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Alan Pakula,
qui est devenu un bon réalisateur,
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a travaillé chez Paramount pour
un des chefs du studio, Don Hartman.
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Lorsqu'on a discuté de George
Stevens avec Alan, celui-ci a dit :
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" Une place au soleil a été fait
juste avant que je rencontre George.
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Il n'était pas sorti quand je suis arrivé
à la Paramount, mais il était terminé.
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Je me souviens
qu'il m'avait subjugué.
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Je le trouvais différent de tous les
films hollywoodiens que j'avais vus.
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Et très différent des autres films
de George Stevens.
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L'utilisation des gros plans
et ces fondus enchaînés très longs
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dans les scènes d'amour entre
Monty Clift et Elizabeth Taylor,
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représentent I'apogée absolue
du cinéma romantique.
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Les scènes avec Elizabeth Taylor
comportent des gros plans fabuleux.
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Je ne crois pas qu'il existe
de plus belles scènes de baiser.
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Les scènes d'amour ou de baiser
sont très difficiles.
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Car à cette époque, à Hollywood,
où on ne pouvait rien montrer d'autre,
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Ies baisers devaient suggérer le plaisir
physique, la réalisation du désir.
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Mais des baisers trop passionnés
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pouvaient devenir gênants
pour le public.
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George a décidé de laisser
la caméra faire le travail.
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Il I'a placée tout près des acteurs.
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Il filmait alors deux des plus beaux
visages du monde.
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La caméra chérit ces deux visages,
elle les fait presque fusionner."