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Mike Wallace interviewe
le Sénateur Fuller.
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N'éprouvez-vous pas certaines
démangeaisons présidentielles ?
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Démangeaisons ?
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M. le Sénateur, n'avez-vous pas
rendez-vous demain soir
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avec ce qu'on appelle
"l'état-major de Rhodes"
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dans la salle de projection privée
du Général Hainesworth ?
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J'ai déjà dit que cela réclamait
un examen approfondi.
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Je ne peux pas
me forcer à admettre
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que le gaspillage
des richesses de l'Amérique,
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sur notre sol et à l'étranger,
soit le chemin qui conduise à la paix !
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Merci à vous tous...
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Et bonsoir.
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La lumière.
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Ce n'est pas
ce que le peuple américain veut entendre.
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- Mais je sais ce dont il a besoin.
- Parfaitement.
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C'est pourquoi nous voulons tous
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que vous soyez le prochain
Président des États-Unis.
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Le problème est de vous assurer
que vos électeurs vous écoutent,
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qu'ils vous aiment assez
pour vous écouter.
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Je n'irai pas par quatre chemins.
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Vos passages à la télé
ont été catastrophiques.
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N'est-ce pas votre avis,
Lonesome ?
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Beanie, je t'avais demandé
de vérifier les indices d'écoute.
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Désastreux.
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Pardon. 4,2.
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- Allez-y, Général.
- Soyons réalistes.
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La politique est entrée
dans une ère nouvelle, celle de la télévision.
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Au lieu de longs discours,
le public veut des slogans concis.
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"Il faut que ça change."
"C'est le désordre à Washington."
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"On en veut pour notre argent."
Il faut du mordant et du charme.
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Oui, M. Pervis, du charme !