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et disparaît aussi vite.
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Elle ne peut survenir,
même chez les soldats au combat,
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que si l'individu a une condition
psycho-neurotique antérieure.
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Il a été dit ici qu'un examen psychiatrique
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de l'accusé n'a pas démontré de névrose,
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ni un précédent de réaction dissociée.
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Il a également été dit
que le comportement de l'accusé
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la nuit du crime, était froid et direct.
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- Comme un spectateur, non?
- Oui.
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Avez-vous une idée
concernant l'état d'esprit de l'accusé
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la nuit du crime?
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Oui. Je crois
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qu'il était suffisamment
en possession de ses facultés,
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et qu'il n'a donc pas agi inconsciemment.
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En d'autres termes, il n'était pas dominé
par une impulsion irrésistible.
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A mon avis, non.
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Le témoin est à vous.
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La psychiatrie sert à sonder
l'univers sombre et caché de l'esprit.
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Et cet univers peut être rond,
mais tout aussi bien carré.
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Vous pouvez faire erreur, le Dr Smith
pourrait avoir raison, n'est-ce pas?
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Je serais un bien piètre médecin,
si je le niais.
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Mais je pense avoir raison.
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Pourriez-vous changer d'avis,
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si vous examiniez l'accusé
comme le Dr Smith?
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Je ne pense pas.
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Mais l'avis de Smith est fondé
sur de meilleurs éléments.
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Si vous entendez par là
l'examen de l'accusé, oui.
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Oui. Merci.
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Ce sera tout. D'autres éléments?
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On est mal en point.
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Il faut se servir de lui.
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J'appelle Duane Miller à la barre.
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Le shérif est prié d'amener le témoin.
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Qu'est-ce qu'il peut dire?
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Rien du tout.
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Il peut rien dire.