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que je vis en rêve,
hors de la réalité.
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Mais c'est toi
qui fais fausse route.
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Tu ne comprends donc pas que ce qui
importe le plus, tu l'as déjà...
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une femme qui t'aime...
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qui donnerait sa vie
comme si tu étais unique au monde.
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Tu gâches tout !
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Tu es toujours inquiet,
toujours mécontent.
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Quand deux êtres s'aiment,
le reste ne compte plus.
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De quoi peux-tu avoir peur ?
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De toi, de ton égoïsme...
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de la pauvreté désolante
de ton idéal.
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Ce que tu me proposes
est une vie de ver de terre.
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Tu ne parles
que de cuisine et de lit.
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Un homme qui accepte de vivre ainsi,
c'est un homme fini... un ver !
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Je ne crois pas à cet amour
agressif, collant, maternel.
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Je n'en veux pas.
Il ne me sert pas.
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Ça, l'amour ?
C'est de l'abrutissement !
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Comment faut-il te dire
que je ne peux pas vivre ainsi ?
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Je veux être seul.
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Descends !
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Tu es une ordure, un lâche.
Tu me fais de la peine !
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Bon ! Je te fais de la peine,
et tu me dégoûtes.
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Je ne m'en irai pas.
Je reste avec toi.
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Tu ne resteras plus avec moi.
Descends.
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C'est fini, fous le camp !
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Tu es un salaud.
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Je te maudis !
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Tu trouveras un camionneur...
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Va avec tes putains !