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Cette île habituée
aux mauvaises nouvelles a appris
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que le Hood, qui faisait la fierté
de la marine britannique,
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a été coulé par le cuirassé Bismarck.
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Des 1 500 hommes de l'équipage,
il y a eu trois rescapés.
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Le cuirassé Prince of Wales
a été gravement touché.
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Avec ces deux bâtiments hors de service,
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le plus grand cuirassé du monde
peut écumer les mers.
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Reste à savoir si la marine britannique,
en ce moment crucial,
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peut rassembler une force navale
pour affronter la situation.
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Berlin est sans aucun doute en Iiesse,
tout comme le Bismarck.
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Au vaisseau, et à nous.
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Nous avons battu le meilleur.
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- Oui, mon commandant.
- Ils ne nous arrêteront plus.
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Vous vouliez le rapport des avaries.
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Le réservoir deux a été touché
à bâbord, à l'avant.
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- Nous perdons du carburant.
- Beaucoup ?
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Non, c'est une avarie sans gravité.
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Mais il faudrait virer pour la réparer.
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Virer ? Vous voulez rentrer ?
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Nous pourrions
nous ravitailler en carburant.
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Vous êtes fou ?
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Nous avons percé dans l'Atlantique.
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Ce n'est pas le moment de repartir.
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Ce n'est pas une fuite
après cette victoire.
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Ce n'est pas la victoire demandée !
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Vous n'avez pas fréquenté
le haut commandement.
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Savez-vous ce qui arrivera
à l'annonce du naufrage du Hood ?
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Le Führer sourira,
et tout le monde sourira.
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Mais, quelques instants après,
il grondera à l'Amiral:
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"Et les convois ?
Ont-ils coulé les convois ?"
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Il y en aura encore
après les réparations.
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Le bâtiment est-il ingouvernable ?
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L'armement endommagé ? Est-ce la débâcle ?