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Il y avait beaucoup de frustration
chez certains des acteurs...
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car pour quelqu'un
comme Roddy McDowall...
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qui était dévoué à mon père, et
c'était un rôle qui valait le coup.
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Il a été nominé pour un Oscar.
Il travaillait 2 ou 3 jours...
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puis il n'avait rien
pendant 6 ou 7 semaines.
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Mais parce que papa écrivait
le scénario au fur et à mesure...
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on ne pouvait pas dire à coup sûr:
"Ce sera 3 semaines après jeudi."
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Donc on traînait, et on avait
beaucoup de temps libre.
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On disait: "J'irai à Paris
une quinzaine, joignez-moi là-bas" .
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Ce n'était jamais assez
pour faire un autre film...
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on ne pouvait pas aller en faire un.
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De plus, on était dans une certaine
forme physique, avec un certain look.
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On était donc prisonnier de ce film
pendant un an et demi.
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Il fallait en prendre son parti.
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Je me souviens d'un soir...
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où j'étais au Café Donai
sur la Via Veneto.
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C'était I'époque de La Dolce Vita
et c'était vrai.
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Tous les gens célèbres
étaient sur la Via Veneto.
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A cette époque, Rome semblait être
le centre de I'univers européen.
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On voyait des superstars...
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des acteurs américains expatriés,
comme Lex Barker et Guy Madison...
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qui essayaient d'y trouver du travail.
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Antonioni et Visconti
faisaient aussi leur apparition...
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et un soir Fellini est passé.
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Il a vu Marty,
et il était fasciné par lui.
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Il voulait mettre Marty
dans son film 8 1%2...
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qui est selon moi un des meilleurs
films qui soit.
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Donc Marty était très intéressé.
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Il ne travaillait pas
tous les jours...
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et Fellini a appelé papa,
ils étaient très bons amis.
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Il a dit: "Vous connaissez cet
acteur, Martin Landau, il est bon?"
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Papa a dit: "II est formidable."
Fellini a dit: "J'ai I'idée...
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de le mettre dans mon film
pour faire...
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le frère de Marcello Mastroianni."