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Il y a eu beaucoup de frictions parce
qu'on donnait tout à faire en urgence.
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Et je me souviens que vers le début...
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un chef comptable de production
a été viré par la Fox...
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car il refusait de donner à Skouras
un budget de 14 M $...
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parce qu'on en avait déjà dépensé 10,
dès le début.
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Il a dit: "Je ne peux pas
vous donner 14 M."
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Skouras lui a répliqué:
"Rentrez chez vous...
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je trouverai quelqu'un
qui me les donnera."
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C'était le maximum que lui accorderait
le conseil d'administration de la Fox.
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Donc il y avait d'énormes pressions
venant d'Amérique.
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Ils envoyaient des gens comme Doc
Merman pour renvoyer des gens.
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Ils en viraient quelques-uns
pour I'exemple puis repartaient.
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Personne ne voulait rester
pour comprendre...
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le pourquoi et le comment des choses.
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Donc toutes les tentatives de contrôle
étaient un échec total.
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Quand Doc Erickson est arrivé...
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pour remplacer Johnny Johnson
comme directeur de production...
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je n'y étais pas mais je crois qu'il a
pris en main certaines choses...
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qu'il les a facilitées.
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Mais comme tous les directeurs
de production...
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ou comme on dit maintenant,
producteurs exécutifs...
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il était habitué à travailler
à la manière américaine.
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Les Italiens,
qui quittent leur travail à 1 h...
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et reviennent à 4 h après une
pause-déjeuner de trois heures...
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n'y sont pas habitués.
C'est une mentalité différente.
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Et avec la barrière de la langue...
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et I'incertitude des tâches
à assigner aux Italiens...
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"Ne faites pas ces costumes
maintenant, ils attendront.
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Faites ceux-ci
parce qu'on a changé I'ordre...
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et on sera ici jeudi
et pas là, etc..."
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On maîtrisait mal les choses.
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Ce n'était facile pour personne.
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Et les coûts montaient en flèche.
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Il y a la fameuse facture Fiuggi,
I'aqua minerale...
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qui s'élevait paraît-il comme pour
Pellegrino, à 100 000 $ par semaine.
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C'était un chiffre aberrant...
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qui était donné comme indicatif de
notre consommation en eau minérale.
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Tout était hors de proportions.
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C'était toujours: " II faut finir!
il faut finir!"