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Nous pouvons faire sauter
la planète plusieurs fois.
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Ce qui ne signifie pas
que nous devons le faire.
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Nous ne pourrons pas l'empêcher.
C'est bien ce que vous dites.
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Nous lançons une machine de guerre
qui agit plus vite...
:30:15
que les hommes qui la contrôlent.
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Nos hommes seront face à des
situations impossibles à maîtriser.
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Alors il faut endurcir ces hommes.
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Imaginez qu'il frappent les premiers.
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Nous répondons,
et c'en est fini pour tous.
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Préféreriez-vous
que nous soyons les seuls à périr ?
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Nous devons nous préparer.
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Nous nous préparons.
Nous devons ralentir.
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Je ne suis pas d'accord.
Nous devons accélérer.
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Naturellement,
cela comporte des risques...
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que nous avons toujours cherché
à minimiser.
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Bien sûr, nous ne contrôlons
que nos propres mouvements.
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Notre idée de guerre limitée
table sur la sagesse des Russes.
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Et sur l'absence d'accident
dans les deux camps.
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Mais imaginez que cet Ovni...
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soit un missile de 50 mégatonnes
lâché par erreur.
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Que faire ? Comment prouver
que c'est un accident ?
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Et quelle différence ça ferait ?
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Même si nous les croyons,
devons-nous limiter notre riposte...
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ou frapper de toutes nos forces ?
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Il a disparu, Général.
Où est-il passé ?
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Colonel Cascio,
passons en alertejaune.
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Il est passé au-dessous
du niveau de détection de notre radar.
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Vous avez accéléré l'alerte.
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C'est la procédure standard.
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Ce peut être un avion de ligne
en détresse.
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Ou un avion ennemi furtif.
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Nous nous préparons au pire.
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Deuxminutesavantpoint-sécurité.
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Et les avions qui suivent
le bombardier, Général?
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Soutien tactique.
Ça fait partie de l'alertejaune.
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Ils suivront les bombardiers
jusqu'au bout.