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J'ai parfois l'impression
qu'il ne me fait pas confiance.
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Je sais qui est
le mystérieux étranger.
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Un menteur et un escroc.
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Un François Villon moderne,
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qui vit de son intelligence
et du butin de ses vols.
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Un voleur de bijoux, peut-être.
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Un spécialiste des coffres-forts.
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ll n'existe aucun coffre-fort
au monde
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qu'il ne puisse ouvrir á mains nues.
J'ai trouvé !
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ll faut reprendre du début
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mais ce n'est pas trop grave.
ll n'y a que huit pages.
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Voyons. Production
Alexander Meyerheim, c'est fait.
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La fille qui a volé la Tour Eiffel,
scénario de Richard Benson.
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On garde le 14juillet mais lá,
le film ne s'ouvre pas sur Gabby,
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mais sur... Rick.
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Rick. Un merveilleux prénom
pour un mystérieux étranger.
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Gardez vos opinions.
Commencez á taper.
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Extérieur, lejour.
Un square parisien.
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Au milieu de la foule en liesse,
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la caméra isole un Américain,
plutôt grand et bronzé.
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Affublons-le d'une tenue
de voleur et d'escroc.
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Vous savez, dans les tons foncés.
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Avec la grâce d'un félin,
Rick s'approche de la table
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où Gabby est en train
de se faire larguer par son acteur.
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D'une intelligence quasi surhumaine,
il comprend d'un coup d'oeil.
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Il hésite.
Le seul défaut de sa cuirasse,
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c'est la beauté d'un visage.
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Il se décide et se dirige
vers une autre table
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où deux hommes de la pègre
l'attendent.
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Mettez premier gangster
et second gangster.
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Eh bien, Rick ?