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On commence à publier des choses
qui me rendent nerveux.
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Quelles choses ?
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Ces allusions à des fuites
possibles au gouvernement ?
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De l'OTAN ?
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Ce n'est rien.
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Rien pour vous.
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Personne ne songera à vous,
vu votre rang. Mais moi !
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Et voilà qu'un journaliste vient
de me demander une interview.
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A quel sujet ?
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L'OTAN.
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C'est inoffensif.
Accordez-la. Avez-vous refusé ?
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Non. J'ai accepté.
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Très avisé.
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Si Devereaux tient du transfuge
les renseignements que je suppose,
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il faut le neutraliser.
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Croyez-moi.
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Que vous êtes sanguinaire...
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Quoi ? Devereaux mort ?
Une veuve en pleurs
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et une enquête officielle ?
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Navré de paraître impatient...
mais j'attends une visite.
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Vous connaissez le chemin.
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Je vous appelle après l'interview ?
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A quelle heure ?
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- Neuf heures.
- Appelez-moi ensuite.