:02:00
ça ne touchait que les enfants de riches.
:02:02
Aujourd'hui, c'est n'importe qui!
:02:03
Messieurs, je voudrais vous relire
un passage de cette lettre.
:02:07
"Dans le cas où la banque refuserait
de payer,
:02:09
"vous ne reverriez jamais votre petit Daniel.
:02:12
"La banque serait alors la seule responsable
:02:15
"de la mort de votre enfant."
:02:17
La banque!
:02:18
L'assemblée générale se rencontre
à la fin du mois,
:02:20
on n'aura qu'à mettre cette question
aux voix.
:02:24
M. Alexandre, l'assemblée
générale est dans quinze jours,
:02:26
mais il faut verser la rançon ce soir!
:02:29
Jacques, tu joues ta situation!
:02:31
C'est pas ma situation que je joue,
c'est la renommée de la banque.
:02:35
J'aimerais bien savoir la tete
que tu feras demain matin.
:02:40
Et s'ils ne payent pas?
:02:41
Tu as un compte en banque?
:02:42
Oui. Société Générale.
:02:47
Imagine la Société Générale dans la
meme situation.
:02:50
La banque ne paye pas. On tue l'enfant.
Qu'est-ce que tu fais?
:02:54
Je change de banque.
:02:55
Eh ben, on te laissera pas changer
de banque.
:02:58
Nous sommes en face de cinquante millions
de Français et non pas d'un seul ravisseur...
:03:02
Entrez.
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Et parmi ces cinquante millions de
Français, il y a nos clients
:03:10
- La presse de l'apres-midi.
- Merci.
:03:23
Eh bien, la presse de l'apres-midi
éclaire bien la situation.
:03:27
"La Banque Européenne de Crédit
face à l'opinion publique!"
:03:32
"Le pere de Daniel gagne cent cinquante
mille anciens francs par mois."
:03:40
"Cinq millions de francs pour la rançon."
:03:45
"La vie de l'enfant
entre les mains d'une banque!"
:03:55
C'est un déferlement de télégrammes
et d'appels téléphoniques
:03:58
qui s'est abattu sur le siege de la banque,