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nous prendre dans les bras!
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Parfois, ici,
dans la maison de notre enfance...
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où tout est, à la fois,
étrange et familier...
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je marche, comme en rêve,
et je crois...
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qu'il nous arrivera
quelque chose de décisif.
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Je suis superficielle et puérile.
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Tu as lu tellement plus que moi.
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Tu as réfléchi
et ton expérience est grande.
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Ne pourrions-nous pas utiliser
ces jours à nous connaître...
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à nous rapprocher?
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Je ne supporte pas le silence!
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Karin, t'ai-je blessée?
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C'est si vite fait,
mais je ne pensais pas à mal.
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Que lis-tu?
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Le journal d'Agnès.
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Quoi donc?
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"Jeudi 30 septembre."
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Elle écrit :
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"J'ai eu le plus beau cadeau
qu'on puisse recevoir ici-bas.
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"Ce cadeau a bien des noms...
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"Solidarité...
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"communion...
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"chaleur humaine, tendresse.
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"Ce doit être cela
qu'on appelle la grâce."