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Ni même 70 000.
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70 000, 60 000, peu importe,
Ia question n´est pas Iá.
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EIoignez-vous de Iá.
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Vous I´avez dit.
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La question n´est pas Iá.
Ni aujourd´hui, ni aIors.
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J´ignore pourquoi vous en avez aprés moi,
mais je Ie devine.
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On vous a farci Ia tête
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de baIivernes sentimentaIes,
á propos de soi-disant crimes de guerre.
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Tout ceIa est absurde.
QueI âge avez-vous ?
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Vous avez fait votre service ?
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Sans aucun doute.
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Vous devez savoir ce qu´est I´armée.
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Le soIdat reçoit un ordre, iI I´exécute.
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Sans se demander s´iI est juste ou non.
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Vous Ie savez comme moi.
Je n´ai fait qu´obéir aux ordres.
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Ne vous comparez pas á un soIdat.
Vous étiez un bourreau,
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un assassin, un boucher !
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- Non, pas ce mot-Iá !
- Ne vous comparez pas á un soIdat.
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Comment osez-vous
m´appeIer un boucher !
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J´étais un soIdat, nous I´étions tous.
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Vous, Ies jeunes AIIemands, vous refusez
de comprendre ce qu´était Ia situation.
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Dites-Ie-moi.
Votre point de vue m´intéresse.
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- II vous intéresse ?
- Où en était-on ?
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Où on en était ?
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II s´agissait de Ia domination du monde.
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Car nous Ie dominions,
nous autres, AIIemands.
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Nous avons battu toutes Ies armées.
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Durant des années,
I´étranger nous avait humiIiés,
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nous avons montré
que nous étions un grand peupIe.
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Nous Ie sommes toujours.
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Et nous Ies S.S., en étions I´éIite.
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On nous pourchasse aujourd´hui.
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D´abord Ies AIIiés,
ensuite Ies vieiIIes femeIIes de Bonn.
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On veut nous écraser pour anéantir
Ia grandeur de I´AIIemagne
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que nous représentons. C´est pour ça
que Ie pays est divisé en deux.
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Vous, Ies jeunes,