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et à la fin de la semaine,
il a dit: "D'accord, c'est toi."
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Il m'a recommandé auprès du studio.
Ils ont dit non.
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L'autre agent a dit non.
Son agent en Californie a dit non.
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Ils ont tous dit: "Roy Scheider,
le mec de French Connection? Tu rigoles!"
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Fosse a tenu bon.
Il a dit: "Non, c'est lui qu'il me faut."
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Et on a commencé.
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Après environ deux semaines,
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on a pu parler de Joe Gideon comme
s'il n'était ni Bob Fosse ni Roy Scheider.
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C'était "le type du scénario".
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C'est ce qui s'est passé sur ce film.
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Car un acteur
vit un rôle pendant un certain temps,
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et au bout d'un moment mon apport
personnel a dépassé celui du script.
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Vers la sixième semaine,
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Bob me demandait: "Que ferait-il,
à ton avis? Comment réagirait-il?"
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Et il écoutait mes suggestions carje
vivais ce rôle depuis plusieurs semaines
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et il avait déjà beaucoup évolué.
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Mon ex-femme, qui est monteuse,
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me disait:
"Roy, il y a trois films."
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"ll y a celui qui est écrit,
celui qui est tourné,
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et celui qui est monté.
Et ils sont tous différents."
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Le scénario est une chose.
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Ce qui est tourné
diffère souvent du scénario.
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Et on peut assembler
les scènes de n'importe quelle manière.
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On fait alors
une troisième version du même produit.