:51:07
- Tu as vu ce qu'il y a d'écrit derrière ?
- Derrière ?
:51:09
A GINA POUR TOUJOURS, TONY
:51:11
- "Toujours."
- "Toujours." C'est magnifique, Tony !
:51:16
Maman travaille toujours à l'usine et je
fais des heures dans un salon de beauté.
:51:21
Je suis coiffeuse, Tony.
Tu te souviens d'Hiram Gonzalez ?
:51:24
Son père tenait le salon de coiffure.
C'est chez lui.
:51:27
Et puis je fais une formation
à Miami Dade.
:51:29
Dans deux ans,
j'aurai mon diplôme de cosmétologie.
:51:32
- Je gagnerai assez d'argent...
- A partir d'aujourd'hui, fini, tout ça !
:51:39
Pourquoi ?
:51:40
Ma petite sur n'a pas
besoin de travailler dans un salon
:51:45
et maman n'a pas à aller
coudre à l'usine.
:51:48
Ton fils a réussi, maman.
:51:51
C'est un gagnant.
:51:54
C'est pour ça
que je suis pas venu plus tôt.
:51:57
Je voulais que tu voies
que j'ai été sage.
:52:03
Voilà 1000 $ .
:52:05
Pour toi, maman.
:52:14
T'as tué qui pour ça, Tony ?
:52:17
J'ai tué personne, maman.
:52:20
- Ah, non ?
- Non.
:52:22
Tu fais quoi, maintenant ?
:52:24
Les banques, ou toujours les bodegas,
avec les autres ?
:52:27
Non ! C'est plus comme ça. Je travaille
avec un groupe anti-castriste.
:52:32
Je suis organisateur
et j'ai beaucoup d'aide des politiques.
:52:37
C'est ça, oui.
:52:43
En les menaçant avec un flingue.
:52:48
Tu sais, on voit que ça
dans les journaux,
:52:52
des truands comme toi, des meurtres.
:52:56
Les Cubains de ton espèce
nous font une mauvaise réputation.
:52:59
Nous, on vient ici, on bosse dur,
et on n'a rien à se reprocher.