:35:00
Ce sont vos propres termes.
Que voulez-vous dire par là?
:35:03
Ça veut dire que moi
et ces messieurs au banc des accusés,
:35:08
nous croyons
en une Afrique du Sud pluraliste,
:35:11
à laquelle tous les éléments
de la communauté contribueraient.
:35:18
Êtes-vous familier
avec le jargon des documents
:35:20
dont les accusés ont débattu
avec les groupuscules noirs?
:35:24
Oui, car la plupart
ont été rédigés par moi.
:35:27
Comme celui dénonçant avec inquiétude et
dégoût le terrorisme nu du gouvernement?
:35:34
- C'est exact.
- Vous parlez de "terrorisme nu".
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Croyez-vous vraiment
que cette assertion soit valable?
:35:41
En tout cas, elle est plus valable que
les charges retenues contre ces hommes.
:35:49
- Vous croyez?
- Oui. Je ne joue pas sur les mots.
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Je parle de la violence avec
laquelle la police matraque les Noirs,
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les bat à mort.
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De la police qui tire
sur des personnes non armées.
:36:03
De la violence indirecte
qui consiste à affamer les Noirs.
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De la désespérance,
de la désolation des camps de transit.
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À mon avis,
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ça constitue un acte de terrorisme
plus grave que leurs paroles.
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Mais c'est eux qu'on accuse
et pas la société des Blancs.
:36:24
Lorsque vous ou d'autres
représentants de la conscience noire
:36:27
dites: "Nos vrais leaders ont été
assignés à résidence ou emprisonnés".
:36:34
À qui faites-vous référence précisément?
:36:37
Je fais précisément référence
à des gens tels que Mandela, Sobukive
:36:42
ou encore Govan Mbeki.
:36:44
Et n'est-il pas vrai
que le point commun de ces gens
:36:47
est le fait qu'ils ont prôné
la violence contre le gouvernement?
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Leur point commun
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est qu'ils ont, avec abnégation,
fait avancer le combat de l'homme noir.
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Donc, votre réponse
à ce prétendu "terrorisme nu"