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Tu pensais te repentir à bon compte ?
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Un pleutre, voilà qui tu es !
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Si ça ne tenait qu'à moi, je t'aurais
expédié en enfer par la directissime !
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Mais qui es-tu ? Qui es-tu, réponds !
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Tu ne m'as pas reconnu, mon fils ?
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Que t'arrive-t-il? C'est au diable
que tu viens te confesser ?
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Avel, qu'as-tu ?
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Qu'est-ce que c'était ?
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Quoi?
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La vérité n'existe pas, c'est
la fin de tout... Ma vie est finie.
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Tu n'es pas bien?
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Avale ça. Domine-toi, on nous regarde.
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Que dit monsieur le Procureur ?
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Je demande que l'enquête
sur cette affaire reprenne du début,
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qu'elle soit communiquée au tribunal
selon la procédure Iégale
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et passe dorénavant comme
l'Affaire Aravidzé-Baratéli.
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Aravidzé ne perd rien pour attendre,
il ne restera pas dans sa tombe.
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Dès que je retrouve la Iiberté,
je le déterre de nouveau.
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Je m'interdis de penser que madame
Baratéli soit un être assez primitif
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pour croire que par l'acte immoral
qui consiste à bafouer un mort
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on pourrait atteindre
un objectif moral.
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On le peut, car
Aravidzé n'est pas mort !