:05:00
- Bouchet. Bien. 900 $, c'est ça ?
- Non, 1 200.
:05:03
Non, 900.
:05:05
C'est 1 200. Allez.
:05:06
Non. OK, t'as raison.
:05:11
J'ai une faim de loup.
Je vais chez Chin Loo. Je dois te parler.
:05:15
De quoi ?
:05:16
- Je te le dirai là-bas.
- Je peux avoir l'argent d'abord ?
:05:20
Bien sûr.
:05:21
Tu crois que je vais t'arnaquer ?
:05:23
Toi ? Jamais ! Il essaierait jamais.
:05:25
- Tu te fous de moi ?
- Du tout.
:05:27
Qu'est-ce qui me vaut cette réputation ?
:05:30
Je n'ai jamais traité avec personne,
et Jerry peut témoigner
:05:33
que je n'ai jamais, jamais...
:05:35
T'as déjà reçu une plainte sur moi ?
:05:39
Jamais. Alors on y va.
Je te paie le p'tit-déj'.
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- J'en prends pas.
- Alors ça sera ton déjeuner.
:05:48
T'as entendu parler
d'un certain Mardukas ?
:05:50
- Le Duke. Je vois qui c'est.
- Tu sais quoi ?
:05:52
Un comptable qui a piqué des millions
à un mec pour les reverser à des uvres.
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Pas deux ou trois millions.
15 millions de dollars.
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C'était pas un mec très malin.
C'était Jimmy Serrano.
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Je sais. Je lis les journaux.
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Je voudrais pas remuer le couteau,
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mais ce n'est pas Serrano qui t'a viré
de Chicago quand il était aux affaires ?
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Il m'a pas viré.
:06:15
Ouais. T'as quitté la police
pour cette merde ?
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Tu veux en venir où ?
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J'ai payé sa caution.
Je savais pas qui c'était.
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Si j'avais su, j'aurais pas payé.
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Il faudra pas longtemps
pour que Serrano fasse disparaître ce type
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et que je perde 450 000 $.
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Tu vas perdre 450 000 $ avec ce type ?
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Non.
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Parce que je t'ai, que tu es le meilleur,
et que tu vas le trouver.
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Comment tu sais qu'il est vivant ?
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Parce qu'il est taré.
Il envoie des cartes postales à Serrano.
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Il lui dit qu'il s'éclate avec son argent.
:06:53
Il te reste combien de temps ?
:06:54
Jusqu'à vendredi minuit.
Après, je perds le fric.
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Ce vendredi ? Ça fait cinq jours.
:06:59
- Laisse tomber. Donne-moi l'argent.
- Écoute-moi.