:02:02
- Le déminage arrive.
- Il n'y a pas de bombe.
:02:05
- Comment tu sais ?
- C'est la pleine lune.
:02:07
Lune, lunaire, lunatiques.
:02:09
- C'est du grec ?
- Du latin.
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Tu m'en bouches un coin.
:02:13
C'est sans doute une fausse alerte.
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Une radio sur le siège arrière.
:02:18
Attends le déminage.
:02:21
T'as raison. Reste là, je reviens.
:02:26
Il y a une bombe là-dedans !
:02:27
- Il y a rien.
- Il y a une bombe !
:02:31
Comment je sais ?
:02:33
A huit jours de la retraite, je déconne pas.
:02:36
Il n'y a rien. Je parie des organes vitaux.
:02:41
Fais-moi confiance.
:02:47
C'est toujours ma première erreur.
:02:51
Attends, j'arrive.
:02:54
Tu as réglé ton assurance ?
:02:57
II y a peut-être une bombe là-dedans.
:03:03
- J'aime pas quand j'ai raison.
- Fie-toi plus à ton instinct.
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A ta première impression.
:03:13
La transmission...
:03:15
N'y touche pas.
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Je regarde.
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Qu'est-ce que tu fous ? N'ouvre pas !
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Contente-toi de regarder.
:03:34
Rien d'autre.
:03:39
Comme plastiquage, c'est digne de Cher.
:03:42
J'aime ce boulot.
:03:43
Je t'entends pas.
:03:44
Ouvre.
:03:47
Ne fais rien.
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Pas celle-là !
:03:52
Enfoiré !
:03:53
C'est nullos, comme boulot.
Je peux le démonter.
:03:56
Pour moi, c'est Beyrouth. Tirons-nous !