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qu'il lui a donnés.
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Voici un de mes plans préférés du film.
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Là aussi, c'était la première fois,
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dans ma bien misérable carrière,
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que je découvrais
l'esthétisme de l'obscurité
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que je recherche depuis
dans chacun de mes films.
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Ça ressemble beaucoup à ce que
j'ai fait plus tard dans Mimic
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et j'y attache énormément de choses.
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Ça, c'est un plan-séquence
qui me convient
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parce qu'il part
d'un vrai désir de simplicité.
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On sait ce qu'il cherche.
Il trouve la boîte,
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comprend qui a pris la machine
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et sort de la pièce.
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A cause du budget réduit
et des conditions de tournage,
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je n'ai pu montrer certains lieux
qu'une seule fois.
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C'est le cas de cet escalier
qui mène sur le toit.
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Cet endroit n'apparaît qu'une fois
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car nous n'avions pas les moyens
d'y tourner d'autres scènes
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pour mieux montrer
la disposition de la maison.
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La disposition des lieux
est très importante dans mes films.
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C'est une véritable obsession.
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Je suis obsédé par la disposition
et l'architecture de chaque lieu.
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Sur Mimic, sur L'échine du diable,
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et sur Blade 2,
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tout le monde devait savoir
où chaque chose était.
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Sur ce point, je suis persuadé
qu'Hitchcock était pareil.
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C'était très important pour lui aussi.
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Là encore, on introduit un élément
qui reviendra plus tard,
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comme nous l'avions fait
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pour la canne-poignard
et les cadenas.
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Ici, je montre que la lumière
pénètre par de petits trous
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dans le toit et que la pièce
n'est pas imperméable à la lumière.