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que j'ai, fort heureusement,
affiné par la suite
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dans Mimic, L'échine du diable
et Blade 2.
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J'aime cette scène
parce qu'elle contient
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Ie seul instant de joie
de Ron Perlman dans le film.
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Le moment où il croit que c'est gagné,
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qu'il a triomphé de l'adversité.
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Il va avoir son nouveau nez,
hériter de l'usine...
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D'ailleurs, Ron m'avait demandé :
"C'est une usine de quoi ?"
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J'avais dit : "Elle est si vieille
qu'ils ne s'en souviennent pas.
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"Les gens viennent bosser, touchent
leur paye et se fichent du reste.
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"C'est une absurdité du capitalisme."
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Ici, il se souhaite un joyeux Noël
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et pète littéralement les plombs.
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Il en fait des tonnes,
mais c'est ça qui est drôle.
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Ron a le don de tout faire passer.
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C'est un vrai personnage de BD.
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J'adore la façon dont il tue
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son oncle
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comme s'il écrasait un insecte.
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Après ça, il se fait casser le nez.
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J'ai une petite anecdote à ce sujet :
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j'ai voulu que James Cameron
voie le film
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avant qui que ce soit à Hollywood.
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Il a adoré
et il m'a soufflé cette réplique.
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Celle qui va venir :
"Merde, mon nez !"
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Merde, mon nez !
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Ron Perlman l'a superbement doublée
en post-production.
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Voici une des séquences
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auxquelles je tenais le plus
dans le film.
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Dans l'idéal, je voulais faire
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- c'était un rêve donquichottesque -