Mrs. Doubtfire
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:03:02
Je mets toujours des amis, des collègues,
dans mes films. C'est plus personnel.

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Une sorte d'album
à regarder dans 20 ans.

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Robin réagit à la mention de Gandhi
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par une incroyable imitation
improvisée de Gandhi.

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C'est I'une des nombreuses fois où on a
décidé d'oublier le script. On y reviendra.

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C'était filmé, et nous I'avons ajouté au film.
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La réplique de Porky
à la fin est aussi improvisée.

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On commence la scène avec
un plan large de San Francisco.

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Je trouvais important de commencer le film
par une impression forte de la ville.

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Un aspect qui m'a dérangé
dans Mme Doubtfire

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est qu'il aurait pu s'agir
d'une pièce de théâtre.

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Les nombreuses scènes en intérieur
se prêtent bien à la farce à la Feydeau.

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Il était important d'ouvrir I'image
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pour donner
une grande présence à San Francisco

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et pour alléger I'impression d'enfermement
ou d'artificialité que le film pourrait avoir.

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Nous découvrons les enfants de Daniel.
Leur impatience de le voir est cruciale.

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Il faut montrer
son amour intense pour eux.

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Le sourire de Robin quand il les voit,
ça dit tout pour moi.

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Ses enfants sont sa vie,
sa raison d'être.

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Ce travelling justifie parfaitement
I'utilisation du format anamorphique.

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On peut mettre quatre personnes
en format écran large.

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Cela donne du naturel, et permet de filmer
I'essentiel d'une scène en une prise.

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On n'a pas I'impression d'étouffement
que peut donner le format 1.85 habituel.

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Après une impro à la Jack Nicholson,
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notez comme la petite Mara Wilson
suit Robin pour grogner et I'imiter.

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C'est merveilleux qu'une petite de cinq ans
soit à I'aise pour improviser avec Robin.

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Il sait mettre
les autres acteurs à I'aise.

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Les acteurs donnent de meilleures
interprétations quand ils sont à I'aise.


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