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Pendant des heures,
je déambule dans la ville,
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essayant de me souvenir
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qui avait dit du bien de ce film.
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J'avais lu une critique.
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J'ai lu quelque chose de positif
sur "Henry".
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Je m'en souviens.
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Je retrouve l'article
et je le recopie dans mon journal.
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Le voilà.
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Henry tue
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mais c'est un brave homme.
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Pour lui,
seuls comptent les actes.
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Seul Otis
est vraiment une ordure.
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Henry vit une passion solidaire
avec ses victimes.
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Un prince de sang de l'anéantissement,
il promet une mort pieuse.
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Le public est réveillé
par un cauchemar:
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une douche de splatter,
d'yeux en brochettes,
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l'abomination !
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Henry est le premier à vilipender
et violer aussi bien
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la philosophie criminelle
des racistes d'Hollywood.
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Je me demande
si celui qui écrit ça
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le soir avant de s'endormir,
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éprouve un peu de remords.
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Comment ça a débuté ?
Quand tout ça a-t-il débuté ?
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Je ne sais pas.
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Est-ce que c'est
quand tu as écrit :
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Ce film coréen
est un mélodrame costumé,
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les habits et les chapeaux
sont délirants,
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super féministes,
flamboyants et démoniagues,
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tourné comme "trip" à la Spielberg
dans des rythmes futuristes,
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il y a aussi "Festin nu"
de Cronenberg.
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Pur pus underground
au coût très élevé,
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un vrai "cult movie".
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Les femmes pour J. Demme
ne sont ni meilleures
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ni éguivalentes au prolétariat
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ou au sous-prolétariat
des trois mondes de Lin Piao.
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Il est certain gue ces femmes
ont l'étoffe d'affronter