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Desolee pour l'escalier.
C'est cet affreux liftier.
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Vous etes gentil d'ecouter mon histoire.
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Dans ce tohu-bohu, j'ai trouve
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un coeur vaillant, une oreille attentive!
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J'ai sillonne notre vaste pays,
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connu des gentils, des mechants,
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pris le bus, le train, fait du stop...
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Le canape...
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J'ai mis de cote dollars et cents,
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oui... Ia route a ete longue
jusqu'au cafe d'en bas.
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Mais je n'y changerais pas une heure,
un instant!
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Je ne sais pas ce que j'ai eu.
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Le choc de manger apres si longtemps...
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un peu d'anemie...
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Mais vous ne pouvez pas
connaitre la fatigue et la faim.
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La faim, si.
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Passons sur les details sordides de ma vie.
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Je suis sans emploi, et j'ai cherche,
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je n'ai personne...
et si vous n'aviez pas surgi
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a ce moment precis...
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J'ai debarque il y a dix jours,
pleine de reves,
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impatiente d'arriver,
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un peu naive, mais... pleine de resolution,
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de convictions, de foi en l'avenir...
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et cet optimisme immacule
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s'est heurte a la dure realite.
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"Le travail mene a la prosperite."
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"Cherche, tu trouveras."
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Le credo de mes tendres annees,
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qu'on m'a inculque
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dans une petite ville inconnue de vous...
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Yne petite ville inconnue de vous, un trou
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sans doute inconnu de vous.
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Pardon. Les toilettes...
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Ca va?
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Votre dejeuner? Le poulet a la royale?
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Ca vous fait roter?
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15 h. Discours au club junior
de l'Ecole Wilkie