:26:02
Mulâtre!
Arrête, t'es aussi noir que moi!
:26:07
Comment tu sais ce que je suis?
:26:09
- Ecoute, homme noir...
- Tu présumes.
:26:11
Ecoute, homme noir, mon frère...
:26:14
mon frère Fanelli, écoute.
:26:17
Calme-toi. Arrête ton délire.
:26:25
Pardon, monsieur.
Timex, Rolex, Casio, Seiko.
:26:28
J'ai tout ce qu'il vous faut!
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Allez, j'essaie de vendre
ces montres.
:26:34
Mais en fait, je suis un rappeur.
:26:37
Je fais du rap. Vous aimez?
Toi, non.
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Tu dois pas aimer non plus!
:26:42
Je veux m'acheter du matos.
Vous m'en prenez une?
:26:47
Quoi?
:27:01
Qu'est-ce qu'ils ont tous?
Vous êtes portoricain?
:27:03
T'es noir?
:27:05
Billy Ray Cyrus!
Il a quoi, ce quartier?
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Vous voulez tous être blancs!
:27:10
Jouer de l'acoustique...
du country!
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T'es d'où?
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J'étais d'Afrique.
Ils nous ont enlevés en Afrique.
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Homme noir, Fanelli.
:27:24
Je t'ai enlevé en Afrique?
Je peux te rendre?
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J'aurais pas pu être
plus malheureux,
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pendant les 8 ans
où j'ai grandi à Brooklyn.
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Mais ceci dit,
:27:41
à Long lsland,
c'était encore bien pire.
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Dans mon enfance, j'ai dû souffrir
d'un autre traumatisme
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que le départ des "Dodgers"
de Brooklyn,
:27:52
qui, si on y pense, explique
:27:55
que nous soyons imbus d'un cynisme
dont on ne s'est jamais remis.
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Impossible d'être un fan des "Mets".
Ni des "Yankees".