:15:00
Si ça craint, je laisse tomber.
:15:02
Mais ce truc d'entretien,
je le sens bien, mec.
:15:05
Il me semble
que ça se passe bien, hein?
:15:09
Merci, M. Murphy.
:15:12
On vous tiendra au courant.
:15:14
Merci à vous.
:15:15
J'étais fier de Spud.
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Il avait bien merdé.
:15:19
Il fallait le reconnaître.
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Imaginez la scène.
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En train de jouer au billard
avec Tommy.
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D'ailleurs, je joue
comme Paul Newman.
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Je donne une raclée à ce garçon.
:15:34
C'est la dernière bille,
celle qui décidera du vainqueur.
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Il me reste la noire.
Il est effondré.
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Puis entre un gros dur.
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Du genre "m'as-tu vu".
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Il se met à me mater,
dans les yeux, comme pour dire:
:15:51
"Allons-y."
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Vous me connaissez.
Je suis pas du genre à chercher
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les ennuis, mais...
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C'est moi qui tenais la queue
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et il se la prenait dans
la chatte quand il voulait.
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Je prépare mon coup,
:16:05
Que fait le gros dur?
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Le soi-disant gros dur
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chie dans son froc.
Il pose son verre
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et il fout le camp.
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Après ça,
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c'était gagné.
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Et voilà.
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C'était l'histoire de Begbie.
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Du moins, la version de Begbie.
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Peu après,
j'ai su la vérité par Tommy.
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Il disait toujours la vérité.
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C'était sa grande faiblesse.
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Il mentait jamais, se droguait
pas, et trompait personne.
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C'était mercredi matin.
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On jouait au billard,
ça c'est vrai.
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Mais Begbie joue comme un nase.
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Il a une sacrée gueule de bois.
Il peut à peine tenir la queue.
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Je fais tout pour perdre.
:16:54
Pour lui faire plaisir.
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Je les mets malgré moi.
:16:59
Begbie foire
chacun de ses coups.