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Ici, au contraire, c'est
ce qu'on aime qui nous détruit.
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Il a disputé 22 autres combats,
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certains honorables,
d'autres très difficiles.
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On a vu des comédies, des farces,
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il s'est blessé,
au cours de ces 22 matchs.
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On a tendance
à le regarder et à le croire
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blessé, malade.
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Le problème est moteur,
pas intellectuel.
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Il n'essaye pas
de dissimuler sa maladie.
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Il la montre au grand jour.
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Il ne s'apitoie pas sur son sort,
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et il n'y a aucune raison
pour que quiconque le fasse.
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Il aime être Mohammed Ali,
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il croit vraiment
accomplir l'uvre de Dieu,
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et il est
parfaitement heureux.
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De nos jours,
les jeunes ne savent plus rien.
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Il s'est passé quelque chose
récemment et ils n'en savent rien.
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Il y a pourtant des évènements
historiques importants,
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je ne parle pas
du siècle dernier, pourtant.
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Il ne connaissent
ni Malcolm X, ni Kennedy,
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Ali ou Jackie Robinson,
ils ne connaissent personne.
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C'est effrayant.
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Ignorer qui était Ali,
c'est rater quelque chose.
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Quelle que soit l'époque,
les héros sont peu nombreux.
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Recule, connard, recule.
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Amène-toi, connard, je danse !
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Je danse, espèce de lavette !
Tu ne m'attraperas pas !
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Espèce de nul !