The Big One
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Milwaukee n'est ni New York
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Nous ne recevons pas
des gens célèbres,

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des stars de cinéma, etc.
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On fait plutôt venir des gens qui
ne se prennent pas trop au sérieux.

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Une ville de moyenne importance
comme la nôtre préfère accueillir

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des romanciers ou des écrivains qui,
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comme Michael, font une tournée
promotionnelle inédite.

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Avec lui, il faut s'accrocher,
je n'ai jamais vu ça avant.

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Et j'ai sept ans de métier !
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On annule, on rajoute.
Les gens le réclament sans arrêt,

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pour lui parler, pour bavarder
et il s'y prête,

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mais du coup,
aucun planning n'est tenu.

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Ça vous rend nerveuse ?
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J'ai des tics ?
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Les syndicats fricotent
avec les patrons depuis 20 ans,

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et chaque fois que le patronat
claque des doigts,

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les syndicats s'aplatissent.
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Un des passages
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les plus drôles du livre
est votre tentative de voir

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si les candidats acceptent
de l'argent de n'importe qui.

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Racontez-nous les répercussions...
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Michael, il faut y aller.
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Que disiez-vous ?
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Il a besoin d'une maman.
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Il me fait tout répéter.
Je ne veux pas vous crier dessus.

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Vous ne criez pas. Je n'ai pas eu
de guide plus charmante.

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Je peux sévir alors ?
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Vous êtes trop coulante.
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C'est une alerte aérienne ?
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C'est la sirène de midi.
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La sirène de midi ?
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Elle est affrayante.
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- Elle sonne tous les jours ?
- Je crois, oui.

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- Pour quoi faire ?
- Pour dire que c'est le déjeuner.


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