Mein liebster Feind - Klaus Kinski
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Vraiment incroyable,
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je n'aurais jamais cru
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qu'on puisse se déchaîner comme ça
48 heures durant.

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On a appelé la police,
mais ils l'ont laissé tranquille.

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Il logeait ici,
dans une chambre de bonne.

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- Vous permettez ?
- Avant, c'était un couloir.

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Et il avait 3 petites chambres.
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Et je crois qu'ici, il avait un mur.
Et une entrée.

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Le couloir était à peu près là.
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Là, c'était la chambre de Kinski.
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Il n'y avait la place que pour un lit
et une table de nuit,

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et sa fenêtre
donnait sur la cour intérieure.

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Un jour, Kinski avait dû remonter
tout le couloir d'un seul élan...

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J'étais à table quand j'ai soudain
entendu un bruit assourdissant,

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et la porte a littéralement volé
à l'intérieur de la pièce.

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Il avait dû se jeter dessus
de tout son élan,

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et il se tenait là à gesticuler,
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totalement hystérique,
pâle comme un mort,

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l'écume à la bouche et il faisait...
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ces mouvements,
tout en laissant tomber quelque chose.

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C'était des chemises.
Et ses cris, c'était inouï.

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Il faisait éclater les verres.
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Et il criait d'une voix très aiguë :
"Klara !

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Salope !"
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Il trouvait ses cols de chemises
mal repassés.

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Klara le logeait gratuitement,
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le nourrissait, lui lavait son linge.
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Un soir, un critique de théâtre
qui était invité à dîner

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et qui avait vu une pièce où Kinski
avait un petit rôle, laissa entendre

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qu'il écrirait qu'il l'avait trouvé bon,
remarquable même.


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