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J'ai lu le journal de Jonathan.
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Il est au plus mal
depuis qu'il est venu chez vous.
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- Il ne mourra pas.
- Si.
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Seuls les ignorants
trouvent la mort cruelle.
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Mais il n'y a pas que la mort.
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Il a pire encore,
c'est de ne pouvoir mourir.
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Laissez-moi partager l'amour
qui vous unit, Jonathan et vous.
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Rien au monde, même pas Dieu,
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ne pourra porter atteinte.
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Même si Jonathan ne me reconnaît plus,
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depuis son retour.
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Je peux remédier.
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Venez avec moi, et soyez mon alliée.
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Ce serait le salut de votre mari...
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et le mien.
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L'absence d'amour, vous savez ?
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C'est la douleur
la plus abjecte qui soit.
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Le salut ne peut venir que de nous.
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Et n'ayez crainte,
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il n'y a rien que je ne puisse imaginer,
même le plus invraisemblable.
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Tous mes cheveux blancs
s'appellent Kinski.
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Il me manque.
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De temps à autre, il me manque.
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Pas toujours, mais...
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il a des moments où j'ai l'impression
qu'il est encore très vivant.
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L'important, c'est qu'il a créé
un climat de professionnalisme absolu.
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Il critiquait toujours la lumière,
il voulait des changements...