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puis s'adressant au ciel. ;
"J'en ai assez de cette vie!"
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Mais elle ne le pensait pas vraiment.
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Dressée devant moi,
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elle ressemblait
à un tronc d'arbre.
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Et si ça ne faisait pas si mal,
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je l'aurais suppliée à genoux
de me frapper à nouveau,
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plus fort encore.
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Alors, elle devenait belle.
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Qu'elle était jolie
dans cette jupe taillée dans un sac
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et ce chemisier volé à sa soeur!
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Je voulais me lever
et implorer son pardon.
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Lui dire. ;
"Que tu es belle aujourd'hui, maman.
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"Tu ressembles à ces femmes
qu'on voit sur les cartes de Noël. "
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Mais je n'ai rien dit,
j'avais la gorge trop nouée.
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C'est très bien.
Comment t'appelles-tu?
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Reinaldo Arenas.
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Qui a écrit ça?
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Moi. C'est tiré de mon roman.
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Comment s'appelle ce roman?
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Le Puits.
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Tu es étudiant?
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Oui, en comptabilité
â l'Institut agronomique.
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Ça te plairait de travailler
â la Bibliothèque nationale?
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Ça ne paie pas beaucoup,
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mais je te promets
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que tu pourras lire tous les livres
dont tu rêves.
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Ça me plairait beaucoup.
Beaucoup. Merci.
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Je te dépose?
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- Je vais â Rancho Boyerros.
- Monte.
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Salut.