:05:02
J'ai employé le mot "amour" .
:05:05
Pareil à l'amour d'un enfant
pour ses parents.
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Je parle de construire. . .
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un enfant-robot capable d'aimer. . .
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qui aimera vraiment
les parents imprimés en lui. . .
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d'un amour qui ne finira jamais.
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Un substitut d'enfant-Méca ?
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Mais un Méca doté d'un esprit,
d'un feedback neuronal.
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Je suggère que l'amour. . .
:05:27
sera pour lui la clé d'une forme
d'inconscient inconnue à ce jour.
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Un monde de métaphores, d'intuitions,
de raisonnement autonome.
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De rêves.
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Un robot qui rêve ?
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Et comment va-t-on goupiller ça ?
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Ça me fait penser. . .
:05:45
avec l'hostilité ambiante
envers les Mécas. . .
:05:49
Ie tout n'est pas de créer
un robot capable d'aimer.
:05:53
Le vrai casse-tête n'est-il pas :
peut-on amener un humain à l'aimer ?
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Notre enfant sera parfait. . .
:05:59
un arrêt sur image :
toujours aimant, jamais malade.
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Tant de couples attendent en vain
un permis de grossesse. . .
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que notre Méca répondra à un nouveau
marché et à un besoin humain.
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Vous ne m'avez pas répondu.
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Si un robot peut réellement
aimer une personne. . .
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quelle est la responsabilité
de celle-ci envers le Méca ?
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Question morale, non ?
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La plus ancienne de toutes.
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Mais Dieu n'a-t-il pas créé Adam
pour être aimé de lui ?
:06:53
VINGT MOIS PLUS TARD