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Oui, on jouait sur le fil du rasoir,
á Beyrouth.
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Visant la netteté et I'efficacité
dans un endroit qui en était loin.
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En 85, c'était un cauchemar.
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BEYROUTH 1985
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... les zones environnantes
dans une nouvelle série de combats.
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Notre cible était le cheik Salameh.
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Il dirigeait une faction terroriste
qui avait détruit
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des cibles américaines
et bombardé I'ambassade,
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faisant 212 morts, surtout des civils.
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L'assassinat n'était pas un choix possible.
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Il devait mourir
de causes apparemment naturelles
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pour éviter des répercussions
violentes et sanglantes.
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Il opérait à partir de Chypre.
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Il projetait une visite à Beyrouth
pour voir son médecin de famille.
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J'y ai envoyé Bishop deux mois avant moi,
pour prendre des contacts
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et arriver assez prés du cheik pour agir.
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Je I'ai installé au Commodore.
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Avec tous les journalistes et les expatriés.
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Couverture : reporter photographe.
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Il avait du talent. Un oeil.
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Il avait sans doute un prix de photo
dans un tiroir, chez lui.
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Ce n'était pas trés différent du Vietnam,
en fait.
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Alors il s'est vite senti chez lui.
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Il lui a fallu sept semaines,
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mais il a trouvé un moyen
d'approcher le cheik.
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Salut.