:29:00
des écoles, des hôpitaux.
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C'est notre petite société.
Entourée d'un mur de briques.
:29:07
- Et...
- Non.
:29:09
Je n'ai pas réussi à rencontrer Czerniakov.
Il refuse.
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Il refuse.
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Je ne le vois pas. Et toi ?
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Sa voiture est là.
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Là-bas, avec le capitaine Szerynski
et l'ordure, Calel Wasser.
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Il va venir.
:29:44
Le voilà.
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Monsieur.
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On refuse de rencontrer mon ami.
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Dis-moi, ancien chauffeur,
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qui refusé-je de rencontrer ?
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Mordechai Anielewicz.
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L'ami du professeur Ringleblum
qui s'intéresse à l'histoire.
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Et à la protection de notre peuple.
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Vous croyez que c'est avec des tracts,
des réunions clandestines
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et la préparation d'une résistance
aux Allemands qu'on y parviendra ?
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Je propose davantage.
Il faut nous battre par tous les moyens.
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Et la doctrine allemande
de responsabilité collective ?
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Vous voulez leur cracher dessus,
ils riposteront
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contre des Juifs innocents,
plus durement qu'avec les derniers otages.
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Ils souffrent déjà.
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Ils meurent chaque jour de maladie,
de faim et pire. Et vous négociez
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avec les Allemands
comme s'ils étaient sensés ?
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Oui. J'essaye de limiter les dégâts.
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Croyez-le, nous aussi.
Donnez-nous une chance.
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De l'argent, votre soutien pour commencer.
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Vous êtes romantique,
votre rêve vous fera tous tuer.
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Je ne soutiendrai pas cela.