Standing in the Shadows of Motown
aperçu.
afficher.
signets.
suivant.

1:10:02
Oui, elle a forcé,
j'ai cru qu'elle allait perdre la voix.

1:10:05
Elle est allée jusqu'à la limite.
1:10:07
Comme quand John Lennon
a chanté "Twist and Shout",

1:10:11
George Martin l'a fait chanter 100 fois
pour irriter sa voix

1:10:14
et obtenir un son rauque,
pour qu'il ait l'air en colère.

1:10:19
On entend toutes les nuances.
On sent la tonalité de la voix,

1:10:25
à la fin de la chanson,
c'est très émouvant.

1:10:27
Voilà Rudy en haut-de-forme.
1:10:30
C'était un vrai dilemme pour moi.
1:10:33
Cette chanson devait être dirigée.
1:10:35
La majeure partie de la chanson
est facile, rythmée,

1:10:41
mais il y a le break de Seth Justman,
le frère de Paul.

1:10:44
Il fallait quelqu'un pour diriger,
il y avait plein d'entrées.

1:10:48
On m'aperçoit plusieurs fois
à l'arrière-plan,

1:10:52
je ne voulais pas
qu'on me voie autant qu'Eddie et Joe.

1:10:56
Je voulais me faire tout petit,
je ne suis pas un Funk Brother.

1:11:01
J'ai essayé de diriger de loin,
hors de la scène,

1:11:06
je me suis mis derrière la caméra
mais c'était mal éclairé.

1:11:10
Les musiciens ne me voyaient pas.
Il n'y avait aucune synergie.

1:11:14
A contrecoeur,
j'ai dû venir diriger devant.

1:11:18
C'était le seul moyen d'être ensemble.
Alors, j'ai fini par céder.

1:11:23
C'est le grand moment de Joan,
mais il faut pas rater Pistol à la fin.

1:11:28
Ce type, qui a 70 ans,
1:11:31
prend son élan pour jouer
1:11:34
un roulement de batterie d'anthologie.
1:11:40
On en a deux exemples à la fin
1:11:44
oû Pistol double sa partie.
1:11:47
C'est un grand moment de batterie.
1:11:50
C'est vraiment Pistol
qui a fait vivre le break,

1:11:54
parce qu'il y a un endroit à la fin
oû il nous fallait

1:11:58
un truc de batterie grandiloquent
à la Keith Moon.


aperçu.
suivant.