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Oui, elle a forcé,
j'ai cru qu'elle allait perdre la voix.
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Elle est allée jusqu'à la limite.
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Comme quand John Lennon
a chanté "Twist and Shout",
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George Martin l'a fait chanter 100 fois
pour irriter sa voix
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et obtenir un son rauque,
pour qu'il ait l'air en colère.
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On entend toutes les nuances.
On sent la tonalité de la voix,
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à la fin de la chanson,
c'est très émouvant.
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Voilà Rudy en haut-de-forme.
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C'était un vrai dilemme pour moi.
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Cette chanson devait être dirigée.
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La majeure partie de la chanson
est facile, rythmée,
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mais il y a le break de Seth Justman,
le frère de Paul.
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Il fallait quelqu'un pour diriger,
il y avait plein d'entrées.
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On m'aperçoit plusieurs fois
à l'arrière-plan,
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je ne voulais pas
qu'on me voie autant qu'Eddie et Joe.
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Je voulais me faire tout petit,
je ne suis pas un Funk Brother.
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J'ai essayé de diriger de loin,
hors de la scène,
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je me suis mis derrière la caméra
mais c'était mal éclairé.
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Les musiciens ne me voyaient pas.
Il n'y avait aucune synergie.
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A contrecoeur,
j'ai dû venir diriger devant.
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C'était le seul moyen d'être ensemble.
Alors, j'ai fini par céder.
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C'est le grand moment de Joan,
mais il faut pas rater Pistol à la fin.
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Ce type, qui a 70 ans,
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prend son élan pour jouer
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un roulement de batterie d'anthologie.
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On en a deux exemples à la fin
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oû Pistol double sa partie.
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C'est un grand moment de batterie.
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C'est vraiment Pistol
qui a fait vivre le break,
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parce qu'il y a un endroit à la fin
oû il nous fallait
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un truc de batterie grandiloquent
à la Keith Moon.