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et qui roulent sur ma langue
comme des boules de gomme.
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J'imagine toutes les choses
dans la vie qui n'ont jamais été,
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et toutes les choses qui auraient pu être.
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Il en est.
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J'aime cette chanson.
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Une chanson gay, à coup sûr.
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Vous avez de l'ecsta ?
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Cette merde inverse l'écoulement
de ton liquide rachidien.
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- Je dois en avoir dans ma chambre.
- Vous êtes partant ?
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Personne t'oblige.
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Je ne sais même pas pourquoi
j'essaie de te convaincre.
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On y va.
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Je sens que ça monte.
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Je le sens aussi.
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La vérité,
c'est que je ne sens rien.
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Qu'est-ce tu fous ?
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- Désolé, j'ai cru que t'étais gay.
- Va chier, je suis pas une tante.
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T'en es sûr ?
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Je suis certain d'avoir détecté
en toi une certaine "gay-té".
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Fous-le camp d'ici,
espèce de saloperie d'homo !
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Je ne suis pas gay.
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T'as de la chance que je ne te tue pas.
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La chance n'a rien à voir là-dedans.
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Tout est prédéterminé.
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C'est le destin.
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Vous ne pouvez arrêter le temps
sur ce qui va arriver,
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pas plus que vous ne pouvez exiger
des océans de déborder sur le monde,
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ou de pousser la lune hors
de son orbite.
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Trois mois plus tard,
le beau brun sans cervelle...