:15:01
sinon, tu finis tes jours ici.
Tu comprends ?
:15:04
- Tire-toi !
- J'm'en fous !
:15:06
De toute façon, y a plus
rien qui me touche.
:15:09
Qu'est-ce qu'il y a encore ?
:15:12
Arrête, mauviette, c'est
pas si dur, la prison.
:15:15
Non, t'es con, tu comprends rien.
J'ai trahi mon frère.
:15:20
Ben il l'avait peut-être mérité.
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Il est mourrant, espèce de taré !
:15:24
Mon frère de sang, Bellico, est en train de crever.
:15:28
Et il va crever tout seul.
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Lundi justement, il me disait...
:15:35
Pero, j'aimerais tellement que tu
sois là quand je vais partir...
:15:41
... quand la Mort viendra me
prendre avec sa grande faux.
:15:44
Ne me laisse pas m'en aller tout seul.
Et je lui ai promis de pas le quitter.
:15:48
Et je l'ai trahi...
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pour 16 000 cons de dollars...
:16:12
T'es vraiment taré, salaud.
:16:13
Non, non...
:16:14
C'est pas de toi que je rigole.
:16:17
Je me marre parce que...
:16:20
Tu veux que je te remonte le moral ?
:16:23
Tu connais le vieil immeuble en
briques, avenue Chester ?
:16:25
Y en a des millions d'immeubles en
briques sur Chester !
:16:27
Non, non, tu sais, la grosse usine à farine
avec les briques un peu dorées ?
:16:30
Ouais et alors ?
:16:30
Ben c'est plus un moulin à
farine, c'est fini.
:16:34
La moitié est transformée
en appartements
:16:36
et tu devineras jamais ce qu'il
y a dans l'autre moitié.
:16:41
- Un prêteur sur gages en bijouterie.
- Et alors ?
:16:44
Mon copain de cellule, un maçon,
il avait divisé l'immeuble.
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Il avait monté un Crazner.
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Un quoi ?
:16:50
Ben, un Crazner...
:16:52
un mur pour séparer le côté des appartements
et le local du fameux prêteur
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avec des briques, du sable et de l'eau.
:16:57
Tu appuies et ça tombe.
:16:59
Et le prêteur, c'est pas rien.