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Il faut tout d'abord admettre
que ces enfants...
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auraient dû saigner.
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Qu'ils auraient hurlé, pleuré.
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Que leurs vêtements
auraient dû...
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être souillés
de sperme et de sang.
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Que les parents pouvaient
arriver à tout moment.
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Souvent sans prévenir.
Et tout allait toujours bien.
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Y a-t-il eu
des preuves physiques?
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Ou se repose-t-on uniquement sur
les témoignages des enfants?
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Seulement sur les témoignages.
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Il y a pénurie
de preuves physiques.
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Je me demande même s'il y a
une seule preuve physique...
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qui prouverait la véracité
des accusations.
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Je ne pense pas que
les gens se soient réunis...
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dans un but conspiratoire
et diabolique...
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pour accuser à tort Arnold
Friedman ou fustiger Jesse.
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Mais personne ne les critique.
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Personne ne leur
dit comment agir.
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Personne pour leur expliquer
que dans notre culture,
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ce sujet engendre l'hystérie.
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Ils sont donc libres de laisser
cours à leur imagination.
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La charge la plus lourde...
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était l'abondance
de revues pédophiles.
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Dans le salon, il y en avait
tout autour du piano.
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Il y avait des piles énormes
de pornographie...
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en évidence,
partout dans la maison.
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Les photos de la perquisition
ne montrent rien de ça.
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En ce qui concerne les familles,
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je ne dirais pas qu'elles
se faisaient de la concurrence.
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Je ne sais pas si on peut
aller jusque là.
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Mais parfois, au détour d'une
conversation, on entendait:
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"Il a été sodomisé cinq fois,
mais mon fils, lui, six fois."
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Comme si ça changeait
quelque chose.
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Les communautés ont tendance
à en rajouter dans ces cas-là.
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Les familles
se parlent beaucoup.
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Les gens vont à des réunions,
s'appellent sans cesse.
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Ils vont à des thérapies
de groupe.