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Mon père, Angelo Bonasera.
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Comment allez-vous ?
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Heureux de faire votre connaissance.
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Moi aussi.
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Quand m'a-t-on vu
refuser un arrangement ?
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Vous me connaissez tous.
Vous ai-je jamais rien refusé ?
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Sauf une fois.
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Et pourquoi ?
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Parce que j'estime
que cette histoire de drogue
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causera notre perte à l'avenir.
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Ce n'est pas comme le jeu,
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l'alcool ou les femmes,
que tout le monde veut
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malgré les interdits de l'Église.
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Et même les flics
qui nous ont aidés dans le passé
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refuseront de nous aider
pour les stupéfiants.
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Je le croyais à l'époque
et je le crois encore aujourd'hui.
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Alors l'autre se lève, le gros,
Zalucci, il se lève
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et il dit : "Je crois pas non plus
à la drogue.
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Pendant des années, j'ai payé
mes gars pour qu'ils y touchent pas".
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Un mec s'amène et leur dit :
"J'ai de la poudre.
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Si vous investissez
trois ou quatre mille
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vous revendez pour 50 000."
Alors ils résistent pas.
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Mais je veux le contrôle,
pour que ça reste respectable.
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J'en veux pas près des écoles,
pas de vente aux enfants.
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C'est une "infamia."
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Dans ma ville,
on revendrait seulement aux noirs.
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C'est des animaux,
ils peuvent bien perdre leur âme.
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C'est ma scène préférée du "Parrain."
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Parce qu'elle est vraie.
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Mario en avait écrit bien plus.
Francis a coupé.
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Alors vous le pensez ?
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Qu'on est des animaux.
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Ce que je pense est sans intérêt.
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Je commerce
avec toutes sortes de gens.
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Certains de mes clients sont noirs.
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Il faut connaître ses clients.
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- Alors j'étudie.
- Vous nous étudiez.