:51:00
C'est le P.D.G. et il n'a
jamais vu ses usines.
:51:04
Il faut y aller.
:51:06
Je ne peux pas, ni maintenant,
ni cette année.
:51:09
Quelques semaines après,
il m'appelle,
:51:12
"Je vais peut-être pouvoir
vous accompagner
:51:16
aux usines.
:51:18
Je vais à l'Open
d'Australie
:51:21
pour voir des matches
de tennis.
:51:26
Je peux y aller.
:51:28
Ou au moins vous.
:51:31
Vous voulez aller
à l'Open d'Australie?"
:51:36
Pendant 21 ans,
pas une fois je n'ai pensé
:51:39
à ce qu'on prenait à la terre,
ou à ce qu'on lui faisait
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en fabriquant nos produits.
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Puis, l'été 1994,
:51:49
nos clients nous ont posé
des questions inhabituelles.
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"Que faites-vous
pour l'environnement?"
:51:56
On n'avait pas de réponses.
La réponse était,
:52:00
"pas grand-chose".
:52:01
Et ça a troublé beaucoup d'employés.
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Eux, plus que moi.
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Un groupe au sein
du service de la recherche
:52:09
a réuni des gens de nos
compagnies du monde entier
:52:14
pour évaluer notre attitude
vis-à-vis de l'environnement
:52:18
pour formuler des réponses
à ces clients.
:52:21
On m'a demandé devenir
parler au groupe
:52:24
pour les motiver et leur donner
mon idée de l'environnement.
:52:30
Je n'avais pas de vision
environnementale
:52:34
et je ne voulais pas
faire ce discours.
:52:37
À un moment on ne
peut plus propice,
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un livre a atterri
sur mon bureau.
:52:41
De Paul Hawkins,
"L'Écologie du marché".
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Je me suis mis à le
lire car j'étais
:52:49
à court d'inspiration.
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Et très vite,
dans ce livre,
:52:54
j'ai trouvé la phrase,
"la mort de la naissance".
:52:59
Pour E.O. Wilson,