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Je crois que nous tous,
les jeunes et les vieux,
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avons pu savourer
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étancher notre
soif de démocratie.
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Mes frères et mes surs,
on a réussi!
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On a hérité d'une
compagnie nationalisée
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qui avait des problèmes techniques,
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financiers, juridiques
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et administratifs.
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Nous y faisons face.
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Si on peut prouver que des
gens ordinaires sont capables
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de résoudre leurs problèmes,
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on pourrait imaginer
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que tout ce qui
a été privatisé, vendu,
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tout ce qui est entre
les mains des sociétés
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retourne entre
les mains du peuple.
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À l'époque, j'en ai
tiré une grande leçon,
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qu'il ne faut pas sous-estimer
le pouvoir du peuple.
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Voir que le slogan martelé
pendant les manifestations,
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"Le peuple, uni,
jamais ne sera vaincu",
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est devenu une réalité,
c'était incroyable.
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La victoire de Cochabamba
a fait 6 morts et 175 blessés
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dont deux enfants
rendus aveugles
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par des gaz lacrymogènes.
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Suivant l'exemple
de Cochabamba,
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des mouvements populaires
à travers le monde
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réussissent à s'opposer
à la privatisation de l'eau.
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PRONOSTIQUES
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Parfois, notre
efficacité me surprend.
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On a battu GAP.
Et quand je passe devant,
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je me dis,
"2000 magasins dans le pays.
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Tout ce béton, tout ce verre,
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tous ces employés,
ces vêtements, ce pouvoir."
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On peut encore les atteindre.
On a un impact.