Peter Ibbetson
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:30:04
En campagne, nous n'avons pas
de brouillard comme à Londres,

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mais je crois que
Londres est agréable aussi.

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Très.
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- Ce sont les écuries, là.
- Oui, monsieur.

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- Leur heure de gloire est passée.
- Oui, monsieur.

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Et l'heure fut longue.
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- Je descends jeter un coup d'œil.
- Oui, monsieur.

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- M. Ibbetson?
- Oui.

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Je suis la duchesse de Towers.
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Enchanté.
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Enchantée.
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Je vous attendais ce matin.
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J'ai manqué mon train.
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Je vais vous dire ce qu'on veut faire.
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Il nous faut plus de place dans les écuries,
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alors nous voulons construire
une extension sur ce côté-là.

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Une aile qui correspondrait
exactement à ce que vous voyez.

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Vous ne voulez pas reconstruire à neuf?
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Certainement pas.
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Excusez-moi.
J'avais une bonne idée, je crois.

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J'allais faire des écuries comme,
une nouvelle construction en quelque sorte,

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en me servant de la partie existante,
mais avec un toit neuf, assorti à la maison,

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comme si ça avait été construit
en même temps. Voyez-vous?

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Oui, je vois.
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Mais nous ne voulons absolument pas
démolir les écuries, M. Ibbetson.

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Ce sont vos écuries.
Vous voulez que cette aile...

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corresponde exactement à l'autre.
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Ceci n'est qu'une esquisse.
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Une idée pour que le tout ait l'air nouveau.
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Je ne veux pas que ça ait l'air nouveau.
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Pas nouveau tel que vous l'entendez.
Les écuries paraîtront tout aussi vieilles,


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