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J'ai une lettre d'elle ici.
Je veux vous lire cette lettre.
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Ça dit ici, "À moins que
vous ne quittiez la ville im..."
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Non, ce n'est pas ça. C'est une
lettre personnelle, mes amis.
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Je te dépose ici, hein?
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Tu n'avais pas dit qu'on passait une
soirée tranquille avec Emmy et Bill?
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Cette huile de serpent véritable...
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C'est peut-être ce qu'il te faut...
un peu d'huile de serpent.
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- Tu as l'air malheureux.
- Vraiment?
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Oui, un peu traînarde, à parcourir
la maison comme une poule malade.
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- Je suis désolée, Murray.
- Et arrête d'être aussi désolée.
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Chaque fois que j'ouvre
la bouche, tu es désolée.
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Je suis désolé, chérie. Maintenant,
c'est moi qui le fait.
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- Bonjour, Murray.
- Salut! Comment va mon grand garçon?
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C'est sa femme.
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- Des amies de Rebstock.
- Oui. J'imagine.
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Si ce n'est pas la petite dame, fraîche
comme une fleur et deux fois plus jolie.
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Je suis désolé si les garçons vous
empêchent de dormir la nuit.
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Je leur répète, mais ils ne comprennent
pas qu'ils ne sont pas chez eux.
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Eh bien, je... Je vais peut-être aller
me prendre un verre...
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et je vous verrai plus tard, hein?
:56:17
Oui.
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Pourquoi est-ce que tu ne lui as pas
craché dans l'oeil pour en finir?
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- Marian, qu'est-ce qui te prend?
- Rien.
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Tu ne me trompes pas. Un homme
sait quand il n'est plus voulu...
:56:35
quand il est traité comme
s'il était empoisonné.
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- Ce n'est pas vrai, Murray.
- Si, c'est vrai.
:56:39
Au lieu de bouder
comme une enfant gâtée...
:56:41
si tu me reproches quelque chose,
pourquoi tu ne me le dis pas?
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Très bien. Je vais te le dire.
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Je n'ai pas changé, Murray.
C'est toi qui as changé.
:56:50
Il t'est arrivé quelque chose
de terrible.
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Je savais avant que tu ouvres la
bouche que ce serait ma faute.
:56:55
Je n'ai pas dit que c'était ta faute...
pas totalement. C'est celle de tes amis.