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Tout est prêt pour notre départ
demain matin...
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passeports en règle,
tout le bataclan...
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et je vous laisse enfermé ici.
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Ça nous donnera de quoi rire...
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vous imaginer essayant désespérément
d'attirer l'attention...
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Ça fera peut-être rire
vos collègues aussi.
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Alors... Vous êtes bien venu
pour quelque chose,
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on vous écoute.
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Vous avez quelque chose en tête,
ça se lit dans vos yeux.
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Je vais vous donner un conseil...
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que vous feriez bien d'écouter.
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Faites le moindre geste,
vous savez ce qui vous attend.
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Esquissez un seul coup de poing
et ça part.
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Ils ont leurs instructions.
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Arrête ! Ne tire plus !
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Bien sûr, qu'il l'a cherché.
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C'est pour ça qu'il est venu !
Pour se faire buter.
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Il est dingue...
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Je l'ai vu dans son regard.
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Kramer, occupe-toi de lui.
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Quelle idée d'aller se faire tuer
pour coincer quelqu'un !
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Faut être taré pour faire ça !
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Je ne pensais pas
qu'on pouvait être si rancunier !
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Même vous.
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Tout ça parce que votre père
m'a mis le pied à l'étrier.
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Ça y est, j'ai compris.
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J'aurais dû saisir, quand vous
vouliez m'imputer la mort de Paine.
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Vous étiez le premier arrivé
chez Paine.
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Vous l'avez tabassé et tué,
vous avez emmené le corps...
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vous avez dû assommer le garde...
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et depuis, vous voilà moitié-flic,
moitié-assassin...
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l'homme qui déteste les crapules...
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la loi qui s'impose d'elle-même...
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le flic qui ne supporte
pas un tueur en liberté...
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Et lui ?
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C'est un gangster, comme son papa.
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Tel père, tel fils !
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Il aurait été fier
de vous voir suivre son exemple.
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On devrait bien s'entendre
quand vous serez rétabli.