:25:08
- Baxter?
- Oui, monsieur.
:25:10
Entrez, entrez.
:25:13
Je me demandais
à quoi vous ressembliez.
:25:16
- Asseyez-vous.
- Oui, M. Sheldrake.
:25:20
Je n'entends
que des compliments à votre sujet.
:25:22
M. Dobisch dit
que vous êtes loyal et coopératif.
:25:25
- M. Dobisch a dit ça?
- M. Kirkeby dit que vous restez tard
:25:30
- sans être payé.
- Vous savez comment c'est. Ca s'amasse.
:25:34
M. Vanderhof, des relations publiques,
et M. Eichelberger, des prêts,
:25:37
souhaitent tous deux
que vous alliez dans leur service.
:25:40
Très flatteur.
:25:43
Dites-moi, Baxter.
Qu'est-ce qui vous rend si populaire?
:25:47
- Je ne sais pas.
- Réfléchissez.
:25:59
Je sais tout ce qui se passe ici
tous les jours de l'année.
:26:04
Vraiment?
:26:06
En 1957, il y avait un employé du nom
de Fowler. Il était aussi très populaire.
:26:10
En fait, c'était un bookmaker,
:26:13
qui bloquait le standard
et déterminait les cotes d'ici.
:26:16
La veille du derby du Kentucky,
la brigade des moeurs l'a arrêté.
:26:20
- La brigade des moeurs?
- Oui.
:26:23
En quoi ça me concerne?
Je ne suis pas bookmaker.
:26:26
- Qu'est-ce que vous trafiquez?
- Monsieur?
:26:29
Il y a une clé qui se balade de Kirkeby
à Vanderhof à Eichelberger à Dobisch.
:26:34
C'est la clé d'un appartement.
:26:40
Au loyal et coopératif C.C. Baxter.
:26:46
Vous allez le nier?
:26:49
Non. Je ne vais rien nier.
Si je peux vous expliquer.
:26:53
Il vaudrait mieux.
:26:55
Voilà, il y a un an environ,
je prenais des cours du soir,